Au Louvre, j’aime Le Roi boit, dit aussi Repas de famille de Jacob Jordaens parce que je me rends compte que si j’ai souvent puisé dans la peinture nord européenne pour illustrer mes billets, je ne me suis jamais attardé sur une certaine spécificité de l’art flamand dans sa représentation : l’épaisseur des personnages. Et Le Roi boit me semble une de plus belles représentations de cette épaisseur et l’occasion de parler aussi de Jacob Jordaens.
Archives mensuelles : mai 2016
Les mots d’artiste
Au Louvre, j’aime les mots d’artiste. Je ne parle pas, ici, des bons mots et autres délicatesses que peuvent s’envoyer en travers de la tronche et à grands coups de pinceaux les artistes (*), il s’agit au contraire de ces quelques mots que les artistes peuvent laisser sur leur toile et de l’imagination dont ils font preuve pour ne pas dénaturer leur œuvre de leur bafouille ; je veux parler de leur signature. Ou comment ajouter sans abîmer ?
Trois petits points
Au Louvre, j’aime les trois petits points. Ces graphiques orthographiques sont ceux qui invitent à aller plus loin ou à taire une phrase laissée en suspens. Les trois petits points sont le moment où le lecteur prend la main sur l’auteur. Le moment où l’imagination du lecteur dépasse l’écriture de l’auteur. Comme le sujet Écriture/Lecture a été scindé en deux billets, je vous invite donc à lire le premier (ici) consacré à la lecture avant de poursuivre sur l’écriture au Musée du Louvre. Car, comme je l’avais promis, je vais vous dévoiler le meilleur moyen d’être exposé au Musée du Louvre en qualité d’auteur.
Mise à l’index
Au Louvre, j’aime la Mise à l’index. Quel meilleur sarcasme pour le lecteur qui consulte ce texte sur un support informatique. Initialement consacré à l’écriture ET la lecture, le billet a été scindé en deux. Aujourd’hui nous verrons donc le livre dans les arts au Musée du Louvre avant de vous donner les meilleurs conseils sur les écrits qu’il faut rédiger si vous souhaitez que la postérité vous expose au musée.
La cruche cassée
Au Louvre, j’aime La Cruche cassée de Jean-Baptiste Greuze ou comment l’artiste qui a peint les œuvres les plus empreintes du poids des traditions religieuses ou sociales peu présenter un sujet bien grivois et le peindre avec une finesse et une délicatesse troublantes.
Le départ pour la chasse, à proximité d’un palais
Au Louvre j’aime Le départ pour la chasse, à proximité d’un palais de Philips Wouwermans. Les salles flamandes du Louvre (Deuxième étage, aile Richelieu) sont fermées pour presque une année, cette réfection, un peu longue, ne doit pas nous interdire de s’extasier devant quelques tableaux du Nord de l’Europe. Je suis donc allé puiser dans mes réserves personnelles pour ressortir ce tableau (Quand je dis réserves personnelles n’allez pas croire que je dispose d’un fond de maîtres flamands dans ma cave, il s’agit de photos qui ont étaient prises avant la fermeture des salles).