Au Louvre, j’aime aider mon prochain à survivre au déluge. Un musée lové sur les bords d’un fleuve doit avoir des conseils à prodiguer au tout-venant. Et si ce n’est pas lui directement, on doit pouvoir tenir compter de l’expérience mise en avant par les artistes exposées. Aujourd’hui donc Que d’eau, que d’eau !
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Monet, Monet, Monet
Au Louvre, j’aime Monet, Monet, Monet et parodier le groupe ABBA pour m’interroger sur la place de l’argent dans le musée. Attention, il ne sera pas ici question de la tête de quémandeurs patentés que prennent les différents conservateurs pour faire payer par le public leurs acquisitions ou celle du président du Musée du Louvre faisant des gorges chaudes sur son nombre de visiteurs et donc la somme d’argent inhérente entrée dans les caisses. Il s’agit plutôt de se questionner sur la représentation de l’argent dans les œuvres.
Le fond de l’aire est beau
Au Louvre, j’aime quand le fond de l’air est frais et que Le fond de l’aire est beau. Ou comment allier la possibilité qu’offre le Musée du Louvre de s’approcher des œuvres, le talent des artistes italiens, un peu de mathématiques appliquées, mes talents artistiques légendaires (voir figure 1) tout en raillant la bêtise de Du Bellay.
Envie de baiser(s) ?
Au Louvre, j’aime avoir une envie de baiser(s). Maintenant que je sais combien ce blog, et moi-même, sommes inutiles, navrant et racoleurs, je cesse de mettre les moindres pincettes et je plonge dans le crapuleux et le vulgaire avec un délice redoublé. Alors baisons ! Je précise malgré tout à l’attention des lecteurs fripons que les parenthèses du titre ne sont pas à mettre … entre parenthèses. C’est du baiser, le nom, que je vais vous entretenir. Quant à ceux qui espéraient le verbe, je les invite à reluquer ce billet : Du cul.
Carré d’as
Au Louvre, j’aime avoir comme main un Carré d’as. Pas le personnage tricheur de Vol 747 pour Sydney, même si certaines similitudes existent. Non aujourd’hui nous serons ethnologues pour plonger dans les passions destructrices du jeu. Moitié Patrick Bruel, moitié Claude Lévi-Strauss comme guidés par Tristes TropAs-de-Piques.
Tout pour la musique
Au Louvre, j’aime la Musique. C’est assez surprenant à écrire mais la phrase introductive de chaque billet est ce qu’elle est et je vais donc respecter cette habitude même si tout le monde sait que la musique que je préfère est celle du silence ou Bach car j’aime avoir l’impression de tutoyer les anges.
G2LoQ
Au Louvre, j’aime quand G2LoQ, ou comment derrière ce code se trouve une astuce de peintres bien connue que je m’empresse de vous dévoiler. Et oui, pour toi lecteur je suis prêt à briser le serment secret du G2LoQ.
L’âne frotte l’âne
Au Louvre, j’aime quand l’âne frotte l’âne. Pour une fois, notre bestiole du jour ne sortira pas tout droit du sous-continent indien, comme c’est trop souvent le cas ici. Je souhaitais vivement rendre un hommage à l’âne qui orne les œuvres du Musée du Louvre. L’âne, le mal-aimé des écuries, le moqué des basses-cours, l’idiot des cours de ferme. Existe-t-il un autre animal qui concentre sur sa personne autant d’expressions négatives dans la langue française ?
Joseph
Au Louvre, j’aime Joseph, après m’être étendu sur la Vierge et l’enfant (en tout bien tout honneur, rassurez-vous), après avoir si brillamment parlé des bergers puis des rois mages, il manquait une personne dans ma crèche du Musée du Louvre. La complétude impliquait de traiter le grand Jojo.
Du sang
Au Louvre, j’aime Le sang. J’aime que les parents aient préféré conduire leurs mômes ici plutôt que de les laisser jouer à la console car la console, c’est bien connu : « C’est trop violent ! » et c’est bien connu aussi « Rien ne vaut la fréquentation des musées pour ouvrir l’esprit de nos têtes blondes aux beautés de l’art. » Bien mal leur en a pris…