Au Louvre, j’aime quand vous lâchez les chiens. Certains traquent les représentations du chat au Musée du Louvre. Il suffit de plonger son regard dans le fond des tableaux pour constater l’oiseau terrorisé par le matou qui rôde autour de sa cage et s’y refuser. Certains traquent le sein, les saints ou les dessins. Mais pour celui qui cherche la petite bête, au Louvre, ce n’est pas le matou qu’il convient de traquer mais le chien, le Musée du Louvre dispose d’un chenil de belle composition et même de sa propre légende autour de l’animal.
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Le calvaire
Au Louvre, j’aime Le Calvaire de Karel Dujardin. Un calvaire ? c’est plutôt pour le lecteur qui le lit que le visiteur qui le voit ! Lecteurs de peu de foi, au regard de la multiplicité des croix au Musée du Louvre je me trouve fort raisonnable. Je ne vous en ai imposé qu’une fois pour La Crucifixion du Parlement de Paris, je considère que La descente de croix ne compte pas. Mais promis, là vous allez être gâtés.
Les mots d’artiste
Au Louvre, j’aime les mots d’artiste. Je ne parle pas, ici, des bons mots et autres délicatesses que peuvent s’envoyer en travers de la tronche et à grands coups de pinceaux les artistes (*), il s’agit au contraire de ces quelques mots que les artistes peuvent laisser sur leur toile et de l’imagination dont ils font preuve pour ne pas dénaturer leur œuvre de leur bafouille ; je veux parler de leur signature. Ou comment ajouter sans abîmer ?
Peinture d’artiste
Au Louvre, j’aime la peinture d’artiste. Il s’agit d’une catégorie vraiment à part, presque un passage obligé pour chaque peintre qui se respecte. Aussi vieille que les premiers mammouths sur les parois des grottes, il s’agit du peintre en train de peindre un peintre ou un sculpteur.
Tout pour la musique
Au Louvre, j’aime la Musique. C’est assez surprenant à écrire mais la phrase introductive de chaque billet est ce qu’elle est et je vais donc respecter cette habitude même si tout le monde sait que la musique que je préfère est celle du silence ou Bach car j’aime avoir l’impression de tutoyer les anges.
G2LoQ
Au Louvre, j’aime quand G2LoQ, ou comment derrière ce code se trouve une astuce de peintres bien connue que je m’empresse de vous dévoiler. Et oui, pour toi lecteur je suis prêt à briser le serment secret du G2LoQ.
Clouer le bec
Au Louvre, j’aime clouer le bec. A l’heure où certains s’interrogent sur la façon de réussir leur barbecue, je me questionne sur l’art et la manière de bien crucifier son prochain. « Mais tu passes ton temps au Louvre, des scènes de crucifixion, il y en a que ça, alors tu te tais et tu regardes. » Comme j’aimerai que vous ayez raison…
L’âne frotte l’âne
Au Louvre, j’aime quand l’âne frotte l’âne. Pour une fois, notre bestiole du jour ne sortira pas tout droit du sous-continent indien, comme c’est trop souvent le cas ici. Je souhaitais vivement rendre un hommage à l’âne qui orne les œuvres du Musée du Louvre. L’âne, le mal-aimé des écuries, le moqué des basses-cours, l’idiot des cours de ferme. Existe-t-il un autre animal qui concentre sur sa personne autant d’expressions négatives dans la langue française ?
Les chaussettes
Au Louvre, j’aime Les chaussettes. Oui alors là encore je vais attirer railleries, moqueries et médisances faciles. Et pourtant déjà Victor Hugo l’écrivait : « Braves peintres, prenez garde aux choses que vous peigniez / Tout peut partir, d’une chaussette qu’en peignant vous laissâtes. / Tout ; la haine et le deuil. Et ne m’objectez pas, / Que vos musées sont sûrs et que vous peignez gras. / Écoutez bien ceci : tête-à-tête, en pantoufles (comme Le Brun), / Portes closes, dans votre atelier, sans un pinceau qui coule,… » Bon j’arrête de citer Hugo, il n’a jamais eu la correction de me citer en retour.
Puisque vous partez en vacances
Au Louvre, j’aime répondre à votre multiple courrier sur l’art de prendre des vacances. Alors puisque vous partez en vacances, avec l’aide de quelques tableaux du Musée du Louvre, voici le bréviaire de tout bon voyageur.