Au Louvre, j’aime visiter à l’œil. Je vous assure que celui qui aime les sensations fortes devrait s’astreindre à l’exercice de regarder les tableaux les yeux dans les yeux. Ne pas s’émerveiller de la courbe d’un visage, du doux paysage ou des belles tenues. Le visiteur exigeant découvrirait alors les faces ahurissantes des visages du Musée du Louvre. Car c’est un point amusant, avec plus de quatre cents visites au Louvre, j’avais vu sans regarder.
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Sancto-bricolage
Au Louvre, j’aime Le sancto-bricolage car voici la meilleure manière de tester ses talents de bricoleur à peu de frais. Le sancto-bricolage c’est aussi une invitation au voyage, à la découverte de métiers oubliés et de pratiques millénaires. Enfin mon dernier article n’ayant pas enthousiasmé l’Église, j’ai voulu me racheter.
Pied de nez
Au Louvre, j’aime le pied de nez. Le pied de nez c’est toujours mieux que la queue de poisson. Le pied ayant déjà était traité de l’extérieur au travers de l’article sur les chaussettes, j’ai eu envie de vous pousser à regarder plus loin que le bout de votre nez, parce que c’est une chance énorme, au Musée du Louvre, de pouvoir s’approcher si près des œuvres, pouvoir presque coller son nez dessus. Arriver à pouvoir saisir un tel niveau de détails. Même si à la fin cela fait loucher.
Montrer les crocs
Au Louvre, j’aime montrer les crocs. Toi, le jeune qui cherche un métier plein d’avenir je te conjure de devenir dentiste au Musée du Louvre. Tu me répondras que tu n’as pas reçu la formation initiale nécessaire pour glisser tes doigts dans des bouches inconnues. Je te rétorquerai qu’il ne s’agit pas de vrais patients mais qu’ils ont urgemment besoin de soins dentaires.
Maîtres anonymes
Au Louvre, j’aime les Maîtres anonymes. Comme les incunables en littérature, les maîtres anonymes sont souvent les pères de la peinture moderne. D’ailleurs association de la maîtrise et de l’anonymat est une hypothèse intellectuellement alléchante.