Le Parement de Narbonne

Au Louvre, j’aime Le parement de Narbonne réalisé vers 1375. Quand je dis que j’aime, je l’aime vraiment, je le trouve magnifique. Je suis pourtant passé devant des dizaines de fois sans le voir. Il a fallu qu’un groupe d’anglaises avec des loupes se masse devant pour que je le regarde vraiment. A ma décharge, dos au sens de mes visites habituelles, dans une zone sombre sur un mur perle, un sol marbré, avec une technique dite de « la grisaille », il ne ressort pas vraiment.

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

Et j’entends déjà les lecteurs assidus crier au retable ! Lecteurs de peu de foi. Un retable est un tableau posé sur un autel. Ici, il s’agit d’un parement. Un parement est un drap tendu devant l’autel au moment du Carême. La distinction est importante et la comparaison ridicule.

La grisaille c’est un peu comme le camaïeu mais tout en … gris. Il s’agit en effet de travailler sur toutes les nuances de gris pour faire ressortir le relief, les formes, les ombres. Et rien que pour cela, je pourrais arrêter ici mon billet et juste vous inviter à venir le voir tant le résultat est impressionnant. Cette bichromie évite aussi de perdre l’attention du spectateur dans les couleurs. Et comme le parement est installé devant l’autel, une fois la concentration du spectateur retenue, la teinte grise doit l’inviter à la prière, au recueillement, à la réflexion et à l’expiation de ses péchés en ces temps de Carême. Donc prières, prières et prières.

Quant à savoir pourquoi il s’appelle Le parement de Narbonne, ne faites pas semblant de vous intéresser de toute façon vous aurez tout oublié à la fin de la lecture de ce billet. Sinon Wikipédia est aussi fait pour ça (je veux me cultiver alors je clique ici).

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

Le parement est constitué d’un fond en soie peint à l’encre. Alors j’ai bien conscience de ne pas exciter les foules avec une telle remarque mais faites l’expérience : Poser une pointe d’encre sur le dos de votre cravate, ou culotte pour celles qui ne portent pas de cravate (et si vous ne portez ni cravate ni culotte, tentez l’expérience sur un coin de votre foulard), et regardez ce que fait la tâche. En électricité on dirait conducteur, le tissage de la soie fait glisser la tâche qui se répand, s’étale mais en suivant le maillage particulier de la soierie, sans véritable respecter la forme que vous souhaiteriez. Alors maintenant que votre cravate/culotte/foulard est tâché(e) j’espère que vous comprendrez le talent nécessaire pour la réalisation du dessin sur le Parement de Narbonne.

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

Le Parement de Narbonne représente un best of de la Passion. Ceci devant expliquer pour quelle raison il était tendu pendant le Carême. Non mais honnêtement, en 1375, vous vous attendiez à quoi comme représentation ? Un épisode inédit de Friend’s, la fin de Games of Throne ? Le parement est divisé en sept sections avec : l’Arrestation du Christ ; la Flagellation ; le Portement de croix ; la Crucifixion ; la Mise au tombeau ; le Christ dans les limbes et la Rencontre du Christ ressuscité avec Marie-Madeleine. Mais je vais tenter de revenir dans le détail sur chacun d’eux tant ils sont riches de détails justement. Ainsi donc, de gauche à droite :

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

L’Arrestation du Christ : Peu de chose à dire sur cette section du parement, si ce n’est une interrogation sur la force de Jésus. Il était fréquent que les généraux romains tirent l’oreille de leurs meilleurs soldats pour les féliciter. Pourquoi, quand Jésus en fait de même avec l’homme à ses pieds, lui arrache-t-il ? On voit clairement couler le sang à la naissance de l’oreille. En vérité, les Évangiles nous apprennent que Jésus ressoude l’oreille arrachée. J’ai une grande passion pour la Rome Antique (et l’art romantique) mais si j’avais trouvé dans mes provinces un guérisseur avec de tels talents chirurgicaux, je ne pense pas que je l’aurais fait crucifié. Vous imaginez un général romain avec un mage capable de recoudre le moindre soldat blessé ? A ce stade on doit pouvoir admettre que certains généraux romains étaient un peu cons.

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

Vous vous demandez si Jésus n’était pas en fait un reptilien doté de griffes, comme celle qui semble visible au niveau de son gros orteil gauche. Cela ressemble à une forme d’ergot disgracieux qui expliquerait son célibat très prolongé pour un homme de son âge. Impossible de le marier avec de tels pieds. Autre hypothèse plus animal, Jésus serait en fait un hippogriffe ou un ornithorynque, animal qui dispose d’une griffe cachée, enfin chez les mâles. A moins qu’il ne s’agisse simplement d’un repli de tissus. Cette hypothèse est crédible mais bien moins drôle.

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne


Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

La Flagellation : J’aime bien la bouille des flagellateurs, et j’apprécie le souci du détail, sur les pointes incrustées dans les nœuds des cordes. L’imagination humaine est sans limite quand il s’agit de faire souffrir son prochain. Le talent des artistes pour la reproduire l’est tout autant.

Le Parement de Narbonne

Le Parement de Narbonne

Mais l’autre particularité du Parement de Narbonne c’est qu’il s’agit d’un des très rares œuvres, voir le seul à représenter Jésus avec du poil aux pattes. Et Dieu, comme Jésus, savent combien je peux en voir des crucifixions et autres calvaires, jamais de poils sur les divins mollets. Là encore il est possible que Jésus fut un grand cycliste puisque qu’entre la flagellation et la montée au Golgotha il avait pris soin de se raser les jambes comme tout bon maillot à pois en puissance avant d’attaquer les cotes.

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne


Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

Le Portement de croix : Le grand classique de la représentation chrétienne, le côté un peu do it yourself des romains : « On te tue, mais tu portes le matériel. » Dans les détails de ce portement à noter que la procession a croisé une manifestation du Front de Gauche en se rendant au Golgotha, on aperçoit au milieu Mélenchon :

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

Et cela nous permet de savoir que le vendredi saint à Jérusalem, on pouvait trouver des échoppes pour se fournir en matériel de crucifixion, pour les étourdis qui auraient oublié les clous. Notez qu’il est toujours un peu idiot, au pied de la croix, de se rendre compte que l’on a oublié les clous. Là aussi je vous invite à bien regarder le rendu des visages des personnages secondaires.

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne


La Crucifixion : Permettez l’ellipse sur cet épisode pour me concentrer sur la multitude de détails.

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

Cela ne sert à rien d’avoir des magasins de bricolage ouverts, si les romains ne sont pas fichus d’avoir un ouvrier capable de planter les clous dans le bon sens. Je crois plutôt, au regard de l’esprit d’ingénieurs et de bâtisseurs des romains que nous assistons juste à un dénigrement, un peu facile, de la part d’artistes français sur le travail manuel d’ouvrier transalpins.

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

Il n’est pas très gentil, de laisser des oiseaux nidifier sur les croix des condamnés. Quel que soit leur crime (arrachage d’oreilles ou autre), il n’est pas nécessaire de les humilier avec de la fiente de moineaux leur coulant sur le crâne. Que la SPA de Palestine ait refusé d’éloigner cet oiseau, soit. Mais quand même c’est Jésus ! Je précise que Jésus est resté six heures sur la croix ce qui permet d’éclairer sur la vélocité d’oiseaux qui sur la même période construisent leur nid, niquent, couvent et donnent la béquée.

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

Enfin, j’ai un scoop. Regardez bien la croix. Les extrémités de la croix. Vous ne voyez rien ? Ce n’est pas un, ni deux mais trois récipients qui recueillent le sang du Christ pour la fameuse préparation du boudin. Il n’y avait donc pas UN mais TROIS Graals ! Quand je parlais de scoops, vous constatez n’avoir pas fait le voyage pour rien.


Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

La Mise au tombeau : Toute la Passion a déjà été représentée des centaines de fois. Mais je dois bien avouer que c’est la première fois que je vois une telle scène. Marie-Madeleine en train de bécoter Jésus. Attention, ce n’est pas le chaste bisou comme la vierge peut en donne rà son enfant sur beaucoup de tableaux. Ici ce n’est pas le baiser de l’amie, cela ressemble clairement au dernier baiser d’une amante. Moi je trouve cela beau, charmant, cet amour-là. Ce blog n’a pas pour vocation d’être une resucée du Da Vinci Code, mais un instant, oubliez les auréoles et le fait que je vous ai donné les noms des protagonistes, ces détails oubliés ce baiser devient un des plus doux bisous du Musée du Louvre.

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne


Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

Le Christ dans les limbes : J’aime beaucoup le principe des limbes. Ce n’est ni l’Enfer, ni le Paradis, mais je comprends assez mal pourquoi Jésus y fais une halte, avec les relations qu’il avait je pensais qu’il gagnerait directement le Paradis. Comprenez aussi ma surprise quand j’ai découvert que cette espèce d’aire de repos sur les routes du Paradis ou l’autoroute de l’Enfer a été fermée le 20 avril 2007. La commission théologique internationale de l’Église catholique romaine a publié ses conclusions sur la question, déclarant que la théorie des limbes ne saurait refléter une vue indûment restrictive du Salut. Les limbes demeurent ainsi une hypothèse théologique possible, mais uniquement comme lieu de béatitude naturelle à l’exclusion de la béatitude surnaturelle (J’adore Wikipédia). Je vous laisse le soin de trouver les béatitudes avec ce genre de voisinage, moi j’ai du mal :

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne


Le Parement de Narbonne, réalisé vers 1375

Le Parement de Narbonne

La rencontre du Christ ressuscité avec Marie-Madeleine : Comment il se la pète maintenant qu’il est ressuscité l’autre. Limite s’il jette un regard dédaigneux à cette pauvre Marie-Madeleine, plus distant tu meurs, rappelons-nous le tendre baiser de cette dernière et regardez le dédain qu’il lui réserve.

Parce qu’il est plaisant après des dizaines de visites quand on croit avoir tout vu de découvrir une œuvre aussi riche et aussi fine. Parce que le soin du détail y est constant et le rendu gracieux. Parce que je suis passé des dizaines de fois devant sans m’arrêter, preuve que le Musée du Louvre est plein de surprises. Pour ces raisons j’aime beaucoup ce parement. Et si vous ne me croyez pas, venez voir.


Sur le thème de la grisaille au Musée du Louvre :

Christ au jardin des Oliviers grisaille rehaussée d'or sur fond de bleu de lapis-lazuli

Christ au jardin des Oliviers grisaille rehaussée d’or sur fond de bleu de lapis-lazuli

Flotte de guerre près d'un rivage de Willem van de Velde

Flotte de guerre près d’un rivage de Willem van de Velde

Saint Benoit mourant reçoit Le viatique de Jean-Baptiste Deshays

Saint Benoit mourant reçoit Le viatique de Jean-Baptiste Deshays

Théagène reçoit le flambeau des mains de Chariclée d'Ambroise Dubois

Théagène reçoit le flambeau des mains de Chariclée d’Ambroise Dubois

Le jugement de Pâris d'Anthonie Blocklandt van Montfoort

Le jugement de Pâris d’Anthonie Blocklandt van Montfoort

Tombeau allégorique de l'archevêque John Tillotson de Giambattista Pittoni

Tombeau allégorique de l’archevêque John Tillotson de Giambattista Pittoni

La résurrection du Christ de Giovanni Baglione

La résurrection du Christ de Giovanni Baglione


Mise à jour le 22 juin 2016 : Où est passé le Parement de Narbonne qui n’est plus exposé au Louvre ? Que veut dire Retrait définitif ?Le Parement de NarbonneLe Parement de Narbonne

14 réflexions au sujet de « Le Parement de Narbonne »

  1. Anonyme

    Merci pour ces superbes photos. J’ai par contre quelques réticences envers vos commentaires. L’épine du pied est un pli du tissu ! L’oiseau est un pélican, symbole du Christ (légende médiévale), l’oreille tranchée c’est l’épisode de Malchus (Ev Jean), c’est la Vierge qui embrasse son fils (et non Marie-Madeleine)…
    Wikipédia c’est génial, mais des fois, ça suffit pas…
    Cordialement,
    Carine

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    1. Au Louvre j'aime Auteur de l’article

      Merci de toutes ces précisions mais avec des informations comme cela, plus moyen d’être de mauvaise foi !
      Parce que ma mauvaise foi me pousse à trouver que le plaisir du Parement de Narbonne réside dans ce talent pour le rendu des détails. J’ai ainsi beaucoup de mal à trouver que le piaf ressemble à un pélican :
      Le Parement de Narbonne
      Même remarque sur ce baiser qui est touchant si c’est Marie-Madeleine qui le donne, mais ridicule si c’est Marie. D’ailleurs la comparaison des deux représentations mariales ne permet pas de s’en assurer à 100% et dans ce cas, le doute profite à la mauvaise foi.
      Le Parement de Narbonne
      OK, Jésus n’avait peut-être pas une griffe d’ornithorynque mais il risquait quand même de se casser la figure si il avance tout en écrasant de l’autre pied sa toge.
      Enfin je m’excuse, se référer à l’évangile de saint Jean est un argument irrecevable. Il s’agit d’un évangile écrit un siècle après et seul Jean parle de Malchus. Je reste sur mon idée d’un Jésus arrachant des oreilles tel un toréador victorieux.

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  2. Anonyme

    J’ai envoyé un message à une conservatrice pour connaître les raisons de l’enlèvement du Parement des salles. Fragile, il est peut être temps qu’il prenne le noir… Je vous tiens au courant si vous voulez. Une chargée de cours de peintures à l’Ecole du Louvre.

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    1. Au Louvre j'aime Auteur de l’article

      Merci beaucoup et je pense que sa fragilité explique son rangement à l’abri de la lumière, mais l’explication « Retrait définitif » est un peu abrupte.
      Et comme je suis un peu cabotin, j’avoue qu’une chargée de cours à l’École du Louvre sur ce blog cela me plaît beaucoup. Vous devez prononcer des anathèmes toutes les trois lignes. Mais c’est le jeu.

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  3. HISTOIRE DE LART

    Bonjour à tous,
    Nous te remercions beaucoup pour ton dévouement, de vouloir prolonger la culture de chacun et de vouloir faire par de ton avis. Mais je souhaite rectifier plusieurs choses, je suis dans l’histoire de l’Arts et je m’intéresse, à la conservation, les chefs de la conservation du musée du Louvre, ont bien stipulés que tout ce qui se trouve dans le département des Arts graphiques, ne peuvent avoir une durée d’exposition longue, comme vôtre collègue l’on fait par c’est dû faite que nous avons à faire à un tissu noble la soie, et qui s’avère très fragile dans le temps, et comme il est estimé vers 1375, il lui faut faire des restaurations, pour lui permettre de rester plus longtemps, aux générations, futures. Et bien qu’il soit dur d’avoir écrit « retrait définitif » cela permet un délai de conservation, dans de meilleure condition, que au contacte de la lumière qu’elle soit naturelle ou artificiel, à cause du verre. Cela permet aussi que aucune ou peu de question son poser sur cette oeuvre, car sinon personne ne comprendrait.
    Et pour estimation que le Christ est un animal ou un monstre, tu dois savoir que nous sommes dans le médiéval, et tout ce qui touche au médiéval, hommes et femmes ne juraient que par la bible et l’histoire du Christ.
    Et si vous regardez bien vôtre image et vôtre hypothèse, vous verrez quel ne colle pas tout le monde peut apercevoir, que cela n’est pas une « griffe » comme vous le prétendez, mais un pli de la tenu officiel de l’époque à Jérusalem.
    Le peintre, bien qu’il soit inconnu et qu’il aurait était attribué à plusieurs reprise Jean d’Orléans, n’aurait jamais pu représenter le Christ de façon démoniaque, car surtout c’est une commande du Roi Charles le V de 1364, pour se trouver au-dessus d’un autel de Chapelle, pour la prière du Carême et vu et approuver la le corps religieux.
    Bien à vous, je pourrais sembler sec et froide, mais dans se genre de travail d’analyse, il existe des protocoles, qui ne sont à la disposition de certaine personne je veux bien, mais dire que le Christ est représenter comme un montre ou un animal, c’est faux.
    Et son célibat très cher ou chère, il est dû au fait qu’il est mit sa vie enjeu, pour sauver l’erreur humaine, dont Adam et Eve lors de leurs fautes au jardin d’Eden, et qu’il soit jeter par Dieu, pour cette faute. Et faire transmettre la parole de son père.

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    1. Au Louvre j'aime Auteur de l’article

      Bonjour,

      Je vais commencer par vous inviter à lire la page d’accueil de ce blog : « Ce blog n’a d’ailleurs aucune vocation et n’est le fruit que d’un idiot perdu dans les salles du musée. » Je suis idiot, je le revendique, je l’assume.
      Pour fréquenter le Louvre régulièrement je le vois remplis de gens très intelligents mais pas de jeune, pas de public pour qui l’accès au musée n’est pas évident. La finalité de ce blog est justement de les accrocher de la façon la plus putassière qui soit pour leur donner envie de dépasser ma bêtise et d’aller voir par eux-même.

      On ne va pas ergoter sur le retrait définitif, je trouvais juste la formulation violente. Nous avons été une dizaine à la lire, pas de quoi effrayer les foules. Je trouve juste que le public qui fait l’effort de lire ces informations est assez intelligent pour comprendre une explication plus détaillée.

      Vous n’acceptez pas l’idée que si Jésus était seul c’est qu’aucune femme n’ait eut envie de lui ? Oublions un temps son nom, vous faites une erreur d’appréciation en imaginant que la crucifixion d’un illuminé dans une lointaine province romaine ait pu avoir un poids si important. Vous vous permettez de corriger l’histoire. De la même manière les hommes vivants au Moyen Âge ne se trouvaient pas médiévaux mais contemporains, leur culture est alors la somme des arts qui les ont précédés (satyres grecs, faunes romains, animalités égyptiennes, etc), il ne faut pas les limiter à la seule Bible.

      Mais je pense que vous me taquinez. Jamais une spécialiste de l’histoire des Arts aurait écrit qu’un parement est exposé au-dessus de l’autel quand c’est autour.

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  4. HISTOIRE DE LART

    Bonjour à nouveau,
    Je n’avais pas prit le temps de tout lire, mais comme dit la personne bien au-dessus ceci est un pélican, tout le monde reconnaît cette espèce d’animaux, vue dans tous les films mêmes des dessins animés. Cette oiseau est une des représentation du Christ une légende médiévale, tout comme le Poisson, l’Agneau.
    Le personnage représenter lors de l’arrestation avec une oreille tranchée provient de Malchus évangile de Saint Jean.
    La « Marie-Madeleine » est d’abord Sainte Marie Madeleine. Et non comme tu l’as inscrit dans ton document, il se trouve que cette femme était une pécheresse, que Jésus fit chasser les 7 démons.
    Elle deviendra avec les douze apôtres et autres femmes, une disciple du Christ, elle sera même l’une des rares personnes à porter la croix, et versa toutes ses larmes à celui qui sera sûr la croix.
    Au matin de Pâques, c’est sainte Marie-Madeleine qui reconnaîtra le Christ en jardinier, le Christ ressuscité, d’où le « Noli me tangere: ne me touche pas », dû fait qu’il est devenu le Christ ressuscité. Il lui demandera d’annoncer à ses apôtres, ce qu’il lui vaudra sainte un titre d’Apôtre avec le grand « A » pour les apôtres.
    Selon même des légendes, elle aurait convaincu son frère et sa sœur pour l’occident, elle serait arriver aux Sainte Maies de la Mer, accompagne Lazare son frère là il se fait appelé maintenant Marseille, elle continue son chemin en suivant le cours de l’Huveaune et vient s’établir à la Saint-Baume, pour y passer les trente dernières années de sa vie. Elle offrira tout sa vie pénitence pour la conversions des pécheurs. d’où l’existence de la grotte
    Alors tu comprendras qu’ici nous nous retrouvons face à une mère qui à perdu son fils, qui lui embrasse pour faire ses adieux, tout comme vous si vôtre enfant était mort trop jeune et dans ses cas nous l’appelons la « Vierge » dû faite qu’elle est tomber enceinte, suite à l’arriver de la parole de Dieu.

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    1. Au Louvre j'aime Auteur de l’article

      Re-bonjour,

      Il faut arrêter avec les symboles. L’agneau, c’est Dieu ; le poisson, c’est Dieu ; le chardon, c’est Dieu ; le pélican, c’est Dieu. L’huître perlière, la banane et la salsepareille, c’est Dieu aussi ?

      Je continue à croire à une blague de potache de votre part. Marie-Madeleine n’est pas la sœur de Lazare. Les sœurs de Lazare sont Marthe et Marie. Marseille n’a pas pour étymologie Lazare mais Massalia, nom qui lui vient de grecs de Phocée qui ont fondé la ville 600 ans avant que Jésus ne commence à babiller dans son auge.

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  5. HISTOIRE DE LART

    Jésus ne peut pas être un vu comme un arracheur. Vous ne pouvez pas comprendre le sujet sans le connaître. Il ne se voit pas comme un héro, il vient juste donner la parole de Dieu, son père, il ne fait que répondre au attente de son père, avec un jugement impartiale, car c’est son père qui juge et non lui.
    Tu ne peux pas comparer la Vierge Marie et sainte Marie-Madeleine. La Vierge est née d’une mère fessant partie de ses femmes ne pouvant pas avoir d’enfant, car ils sont choisis par Dieu, pour être ceux, qui porterons la bénédiction.
    La mère de la Vierge, Anne, sera qu’elle sera enceinte, après avoir était mise à l’écart de toute la société et l’avoir interdit d’entrée dans les lieux de prières. Et après quelque mois, le pèlerinage, du mari de sainte Anne Joachim, qu’elle recevra la parole de Dieu.
    Et puis la Vierge aura pour destin de tomber enceinte, avant d’avoir connu Joseph, quand elle reçu la parole de Dieu, et Joseph aura des doutes, mais finira par comprendre. Joseph et elle fuiront pour protéger le Christ, du massacre qui a été ordonné surtout les nouveaux née jusqu’à un ans.
    Or que sainte Marie-Madeleine, elle fini par être pardonner pour ses pêchers, donc déjà on peut conclure qu’elle est dans sa tranche d’âge voire même légèrement plus ou moins. Mais ce qui mets la puce à l’oreille c’est ce que j’ai dit sur elle, elle restera les trente dernières années de sa vie, à réparer les erreurs des pécheurs.

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  6. HISTOIRE DE LART

    Et juste pour dire que cela, n’est que la représentation des écrits, donc s’il n’y a pas un minimum de culture, vous ne pourrez jamais comprendre. Et pour le pied et vôtre « griffe » qui est un pli c’est l’interprétation de l’artiste, de son imaginaire, car croyez moi que les apôtres ne vont pas noter oui ou non, si le Christ à marcher sur sa tunique.
    Et en plus cela s’applique aussi sûr le saint Graal, il est pas dit le nombre qu’il y en avait lors de la crucifixion, juste l’interprétation d’un artiste.

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    1. Au Louvre j'aime Auteur de l’article

      Re-re-re-bonjour,

      Voilà vous avez trouvé, ce n’est pas une griffe, c’est une interprétation de l’artiste. Et bien c’est la même interprétation qui me fait penser à une griffe. Si j’ai envie d’y voir une griffe, si cela me plaît que Jésus ait été griffu en quoi cela peut bien vous déranger ? Je ne raille pas la dévotion que vous portez à des légendes bi-millénaires.

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  7. DOCTORANTE HISTOIRE DE LART ET DEUXIEME ANNEE MASTER ARCHEOLOGIE

    Bonjour à tous, et bonjour surtout à la rédactrice de cette page.
    Je me présente je suis doctorante en histoire de l’Arts et en deuxième année de Master en Archéologie. En ce moment je me penche beaucoup sur les forums, afin de compléter, ou de rectifier des informations. Et vôtre conversation est très intéressante comme la publication.
    Je te remercie de te dévouer, pour prolonger la culture de chacun, et en fessant par de tes avis. Mais quand il s’agit d’œuvre d’art de très renommée il a des choses où ne peut pas affirmer, ou prétendre connaître, sans en avoir lu les bouquins, il ne suffit pas de lire la bible maintenant, des ouvrages, sont mis à disposition de chacun, sans donner d’avis sur la religion et sans faire pencher la balance. Juste les écrits.

    Dans votre dernier commentaire vous demandez la soudaine « disparition » du Parement de Narbonne, voilà il fait partie de ses œuvres d’arts ayant une estimation vers 1375, suite à une hypothèse d’une demande du Roi Charles V de 1364.
    Cette œuvre est une enluminure tableau, monté sur un tissu noble, nommé la soie. Ce matériau, datant, doit être mit sous protection, et surveiller chaque mois, pour surveiller la dégradation. D’où l’explication qu’il soit sous verre.
    Vous disiez ne pas comprendre le pourquoi du choix, dans une pièce trop sombre, le tissu ne le supporterait pas, même protéger par le verre, comme tout le monde le sait le verre réfléchit. Plus il réfléchit plus, il plus endommage se beau matériau, qu’il soit avec la lumière naturelle ou artificiel.
    Je pense que les chefs de la conservation du musée du Louvre ont forcément stipulés dans leurs pages internet, réseaux sociaux, et à l’entrée du musée et/ou du département, que tout œuvre d’art se trouvant dans le département des Arts graphique ne sont pas éphémère.
    Ceux qu’ils ne vous disent pas, c’est que le Parement de Narbonne est restauration et mit pendant un ans ou plus à l’ombre pour permettre au produit, une meilleure protection donc une teneur dans le temps.
    C’est vrai que l’ajout du « retrait définitif » est dur et sec, mais il permet un délai de conservation et de restauration plus longue, pour estimer les dégâts, car il faut savoir qu’être restaurateur c’est pas facile de base, alors avec un tissu noble et ancien et en plus traiter avec de l’encre noir c’est plus dur, il est stipulé « retrait définitif » pour limiter les questions des personnes et leurs impatiences.

    En second lieu, il faut savoir qu’au médiéval, les hommes comme les femmes ne juraient que par la Bible et l’histoire du Christ.
    Il aurait été mal vu d’un peintre, mettre une « griffe » au pied du Christ, pour faire image d’un mi-homme mi- animal ou mi-homme mi- monstre. Surtout si l’œuvre est vu par le corps religieux et par les fidèles priant devant un ornement au-dessus d’un autel, où ils prient pour le Carême demande même par le roi Charles V. Car bien nous ne connaissons pas le peintre, mais le Roi lui connaissait, bien celui à qui il a fait la demande, ou sinon il a fait inscrire son nom dans un registre, qui se trouve maintenant disparut. Mais des hypothèses ont été construites sur la possible appartenance à Jean d’Orléans.
    Bien que je puisse vous paraître froide loin de moi, mais ce genre de travail d’analyse, demande de respecter nos protocoles, qui je veux bien ne sont pas à la disposition de tous, mais cela peut induire en erreur les prochains historiens, qui penseront que donner leurs avis sans faire de recherche constructive, et la clef pour devenir historiens ou conservateurs ou commissaire-priseur
    Et le « célibat » du Christ, cela ne se dit pas. Et il est dû à son abstention de penser à lui, afin de rester sa destiner, et mettre sa vie en danger, pour racheter la faute de l’Homme, dont Adam et Eve dans le Jardin d’Eden et fini par manger le fruit défendu. Et fut bannis du Paradis par Dieu. Et de faire répandre la parole de son père.

    En troisième lieu, Jésus à trois grandes représentation l’Agneau (le plus souvent représenter quand il n’est qu’un enfant, et qu’il est au côté de saint Jean-Baptiste son cousin, (il faut savoir que les représentations de saint Jean-Baptiste et du Christ sont incorrect, car il ne se rencontre seulement adulte, suite à la fuite de la Vierge et de Joseph)) ; le Poisson ; et le Pélican (un animal représenter non pour montrer une peine, mais pour montrer l’une de ses représentation et l’animal choisi pour les tortures seront plus a humble avis des vautours ou voire même des corbeaux).
    En quatrième position se trouve ton choix de représenter le Christ lors de son arrestation. Je te dirais comme les personnes précédentes, la personne dont l’oreille saigne provient de Malchus évangile de saint Jean (Et juste pour information « Saint » avec un grand « S » ne s’écrit qu’en début de phrase).
    Je me doute que rien que l’idée de lire un livre comme la Bible, peut sembler compliquer, mais maintenant nous nous trouvons au XXIème siècle, tous sont à notre disposition internet, comme des reprises de personne, vous fessant de très bons résumés sans mettre leurs points de vue, pour vous influencer. Il n’est plus permis de tenir des propos pareils, que la personne est de mauvaise foi et qu’il ne faut pas lire les livres pour pouvoir comprendre.
    Car sachez bien, ce que vous voyez sur un tableau, n’est pas tout retranscrit sur le livre, l’imaginaire du peintre passe par ici et par là. (Tout comme la tunique sous le petit du Christ, l’évangéliste, ne va pas raconter tout en détail et encore moins les dessiner).

    En dernier lieu, il m’a été donné d’entendre toute sorte de chose, mais je vois que vous n’avez jamais pratiquer la religion, ni ouvert un bouquin, car vous seriez qu’il y a une grande différence entre la Vierge Marie et sainte Marie-Madeleine.
    Sainte Marie-Madeleine été une pécheresse, dont Jésus lui fut purifier et chasser ses sept démons. Par la suite elle devient un disciple parmi les douze apôtres et les autres femmes. Elle sera l’une des seuls disciples à l’aider la lors de la porter de la croix, versa une larme pour celui qui s’offrira en sacrifice.
    Le matin de Pâques, elle sera celui qui le reconnaîtra lui qui été en jardinier, il lui dira « Noli me tangere : ne me touche pas », du fait qu’il est le Christ ressuscité, où il perd sa forme humaine. Elle deviendra un apôtre avec un grand « A » pour les apôtres, après avoir annoncé que le Christ est ressuscité comme il lui avait demander.
    Elle convaincra son frère et sa sœur de partir avec elle en occident, arrivée aux Sainte Maries de la Mer (dans ses cas si on se trouve dans la référence d’un lieu), accompagne son frère Lazare le lieu où maintenant il est appelé Marseille.
    Elle continua sont chemin en suivant le cours de l’Huveaune et vient d’établir à la Saint-Baume (dans ce cas si on site un lieu), pour y passer ses trente dernières années de sa vie. Pour offrir sa vie en pénitence de la conversion des pécheurs. D’où l’existence de la grotte et l’externe du pèlerinage.

    Par ce résumé, l’on peut déjà s’imaginé qu’elle soit dans la tranche du Christ, voire même un peu plus jeune ou plus vieille. Or que la Vierge Marie.

    Ici nous sommes face à une mère qui fait un baiser d’adieux à son fils, mort trop tôt, tout comme moi je l’aurais fait si je connais l’histoire même du Christ.
    La Vierge Marie, aura une naissance bien différente des autres enfants, car sa mère sainte Anne était une femme stérile, dont sa destinée était de servir le Dieu. Après la décision du père de Marie Joachim de faire un pèlerinage pour supplier d’avoir un enfant, après s’être rendu compte qu’il était éloigné de la société, une impossibilité d’accès au lieu de culte, par sa stérilité.
    Joachim, tout comme sainte Anne, apprendra qu’un enfant rentrera dans leurs vies par un ange.
    Alors que Marie devait trouver un époux, un ange aussi vient et lui transmit la parole du seigneur, entendit le destin de son enfant.
    Par la suite Joseph après avoir eu le rameau fleurit décidant qui se maria avec Marie, il apprit qu’elle était enceinte, après des hésitations estomper par la parole de Dieu, il prit Jésus comme son fils.
    Et ils s’enfuirent après l’annonce de tuer tous les nouveaux nés jusqu’à un ans, dès que le Roi entendu la nouvelle d’un bébé miraculeux, viendra au monde, enfant de Dieu.

    Le Saint Graal (objet) est un nombre indéfini les peintres s’amuse à mettre le nombre de coupe qu’il s’imagine lors de la crucifixion, il ne faut pas donnez d’information, tant que la thèse en elle-même n’est pas confirmer, par des professionnels.
    Comme quoi lire permettra une meilleure interprétation des choses.
    Bien à vous.

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    1. Au Louvre j'aime Auteur de l’article

      Re-re-re-re-bonjour,

      J’ai pris le temps de répondre à chacun des quatre précédents commentaires. Ce sera ici ma dernière réponse.
      Je n’ai jamais évoqué le fait que ce blog avait une quelconque part de vérité. Je n’ai jamais annoncé ou professé une quelconque impartialité.
      Je ne suis pas doctorant, je n’ai aucun devoir de réserve à avoir. Je suis libre de penser et d’écrire les choses comme je les ai ressenties en découvrant une œuvre.
      J’ai bien compris que ma vision du Parement de Narbonne de correspondait pas du tout à la vôtre. C’est le jeu.
      Vous m’invitez à ouvrir des livres. Je vous invite à les lire, à l’exception de l’intitulé de votre diplôme l’ensemble de votre prose est un crime syntaxique, grammatical et orthographique. Je ne suis pourtant pas un expert.

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