Au Louvre, j’aime déterminer le saint des seins. Parce que j’ai été mis au défi, dans un commentaire, de traiter du sein dans sa représentation louvresque, j’ai arpenté les salles du musée, tel un pervers, ne cherchant que l’aréole, le téton ou le nichon échappé de l’échancrure des corsages. Faut arrêter, chers lecteurs, les demandes saugrenues, je passe pour quoi, moi ? D’autant que pour ne rien vous cacher, du sein au Musée du Louvre, il y en a… beaucoup et d’ailleurs le Louvre les cache très peu. J’avertis le lecteur que si de pareils objets leurs faisaient venir de coupables pensées, qu’ils traversent la rue pour aller couvrir, sur les planches du Français, ce sein qu’ils ne sauraient voir.
Archives du mot-clé Salomon de Bray
La blacksploitation
Au Louvre, j’aime la Blackspoitation, ou comment calqué un modèle cinématographique des années 1970 sur les œuvres du Musée du Louvre. Comment la répétition des visites permet de s’interroger sur des thématiques au travers des époques et des mouvements artistiques. Aujourd’hui cela concernera le noir dans l’art. A ceux qui trouverons le sujet à la limite du politiquement incorrect je démontrerai que la limite est justement la place du noir dans les tableaux au Louvre ; limite voir hors cadre. A ceux qui aiment l’art moderne, je répondrai que nous n’évoquerons malheureusement pas le travail de Pierre Soulages sur le noir.
Du cul
Au Louvre, j’aime Le sexe. J’aime que les parents aient préféré conduire leurs mômes ici plutôt qu’à l’exposition du Zizi sexuel car le sexe, c’est bien connu : « C’est trop violent ! » et c’est bien connu aussi « Rien ne vaut la fréquentation des musées pour ouvrir l’esprit de nos têtes blondes aux beautés de l’art. » Bien mal leur en a pris…